Pavillons mono cellule bas médium

Assemblage

Le fait d'avoir pu usiner les pièces facilite grandement l'assemblage indépendant des pièces de gorge et des parois de sorties.

Ici le point le plus délicat est la fixation entre gorge et sortie. Habituellement, les grands pavillons sont démontables et ont des fixations visibles et saillantes. Ici, le choix purement esthétique imposait un montage invisible. Pour des raisons de solidité, le montage est vissé et collé.

Coté pièce de gorge, des trous sont percés pour recevoir des chevilles laiton. Coté pièce de sortie, des fentes sont usinées pour pouvoir serrer les vis dans les chevilles. Une fois vissées et collées, les fixations sont noyées dans la résine époxy.

Toute la difficulté vient de l'assemblage qui nécessite que toutes les vis rentrent en même temps. Il faut de la patience. Heureusement que l'araldite lente permet de prendre son temps.

Assemblage des pièces de sortie. L'embase est aux dimensions extérieures du pavillon pour bloquer le montage. Au dessus, un bouchon de 200x300 collé sur une planche (visible ici au-dessus) maintient le tout en haut de l'intérieur.
Autre vue. Muselée ainsi, la sortie est totalement immobile. Même l'épaisseur de colle joue dans le montage qui devient difficile si il y a trop de colle. Le bouchon doit être absolument rectangulaire et orthogonal, tout comme le bâtis. Ca n'est pas aussi simple sur des grandes tailles. L'équerre et le réglet de 1 m sont indispensables, sinon, ça rentre pas et c'est pas régulier.
Pièces de gorge avant collage  avec les vis placées dans les chevilles. Une fois assemblées, elles seront montées avec la sortie avec les vis déjà installées comme sur la photo. En effet, une fois monté, il n'est pas possible de les insérer. Cela complique fortement les degrés de liberté.
Autre vue avant collage.
Vue une fois le tout assemblé. On voit bien les cavités remplies de sable.
Il n'y a pas de rupture au niveau de la forme du pavillon
 
C'est sous cette forme que les premières mesures ont été faites.
Aperçu de coté, où l'on voit comment les fixations sont faites. Le serrage se fait par le coté via des vis à tête hexagonale et clé plate. Ici une seule vis est montée juste pour voir la forme de l'assemblage. On comprend pourquoi on ne peut pas mettre les vis une fois monté !

Le serrage utilise une "rondelle" en aluminium qui n'est qu'un profilé plat de 15mm coupé en morceaux. Les fentes sont faites à la fraiseuse et ne traversent pas le pavillon. Elles pourraient être faites à la défonceuse, mais la courbure rendrait l'opération difficile.

Les pièces une fois assemblées et la visserie noyée dans la résine. Indestructible, mais galère à assembler !

Un cadre en bois a été ajouté autour, taillé dans un tasseau à la scie à ruban pour pouvoir avoir une découpe en angle constante et précise. C'est long à faire, mais ça marche bien.

Vue coté parois horizontale, même système, ici sans les vis. Après serrage et durcissement de la colle (araldite encore), la visserie est noyée dans la résine. Une fois terminée, la fixation est bien plus solide que le pavillon lui-même !